DCL ALASKA 2019 4/11 – Souquez les artimuses !

Jour 1 : Un peu comme dans un rêve nous avons vu le Wonder apparaître peu à peu au bout de Burrard Street, notre excitation allait bientôt crever le plafond. Arrivées à Canada Place, le navire nous faisait maintenant face dans toute sa splendeur (preuve définitive qu’on était bien le 26 août !), ce moment tant attendu était enfin arrivé. Mais avant de pouvoir monter à bord il fallait encore s’enregistrer, passer de nouveaux contrôles à la douane, et confier nos valises à la DCL pour qu’elles soient livrées dans notre cabine un peu plus tard. Contrairement à Barcelone, on a trouvé que ces différentes étapes n’étaient pas si bien indiquées à Canada Place, nous avons du demander notre chemin plusieurs fois, et on a complété les étapes dans le désordre. Ne trouvant pas la direction du dépose-bagages, on a tout fait avec nos valises dont on ne s’est débarrassées qu’à la fin du processus. Mais tout s’est déroulé sans accrocs au final, au comptoir d’enregistrement DCL nous avons reçu avec bonheur nos Keys to the World, et nos tant attendues lanières Castaway Club Silver. On s’est d’abord senties très spéciales en enfilant ces dernières, puis on a commencé à remarquer que sur cette croisière la moitié des passagers étaient membres Gold, voire Platinium, donc retour au bas de l’échelle sociale pour nous !

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Le contrôle douanier en vue des escales sur le sol américain ne fut encore une fois qu’une formalité, un agent canadien très sympa du nom de O’Hare a vérifié nos passeports et nous a souhaité un bon voyage. Enfin on nous a guidées jusqu’au hall d’embarquement où nous devions patienter jusque midi pour voir les premiers groupes de guests monter à bord. Nous faisions partie du groupe 7 (c’était le 8 en Méditerranée), mais nous n’avons pas eu le temps de nous ennuyer, puisque Mickey et Dingo étaient là pour s’occuper de nous jusqu’à ce qu’arrive notre tour.

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On ne tenait littéralement plus en place lorsque l’écran au bout de notre bloc de sièges a finalement affiché le chiffre 7, nous avons alors empoigné nos sacs et fendu la foule jusqu’au sas du Wonder (sans oublier de prendre la pose au passage devant le fond photo représentant le navire). Nous avions presque oublié à quel point cette porte d’entrée qui conduit à des milliers de séjours magiques est riquiqui. Nous nous y sommes engouffrées presque intimidées, nous savions qu’une haie d’honneur de CM nous attendait de l’autre côté, et cette fois-ci pas question de rater notre entrée en donnant nos noms de famille maladroitement. Par bonheur aucun moment de honte ne fut à déplorer puisque l’on nous souhaita la bienvenue à bord avec une prononciation quasi impeccable de nos « First names ». À peine quelques pas sur la moquette nous conduisirent sur les marches du restaurant Triton’s, qui trône en plein milieu du lobby à l’image du Lumière’s sur le Magic. Nous avions à peine eu le temps d’admirer la statue d’Ariel au pied de l’escalier que déjà la perspective d’un bon repas nous attirait à l’intérieur comme un aimant XXL. Zouzou et moi avons échangé un regard qui voulait dire : « Est-ce qu’on va explorer un peu ce navire qu’on ne connaît pas encore et qui nous tend les bras avec ses multiples ponts regorgeants de merveilles à découvrir ? Non, on va manger d’abord ». C’est ainsi que nous avons fait notre entrée chez Triton’s.

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Le Wonder est le second navire de la flotte Disney Cruise Line, et a démarré sa carrière en août 1999. Il est considéré comme le « frère jumeau » du Magic dont il a reproduit la structure et la construction, mais contrairement à ce dernier qui est décoré dans le style Art Déco, le Wonder se pare d’une esthétique Art Nouveau. En se promenant à bord du Wonder on pourrait croire qu’on est sur le Magic et vice-versa, mais quand on s’attarde sur les détails de chacun on peut les différencier par les variantes dans leurs finitions, et dans les thèmes de leurs différents restaurants, bars, et caetera. Assez rapidement Zouzou et moi nous sommes avouées que l’on préférait le Wonder au Magic (même si la statue de Mickey dans le lobby du Magic et celle de Dingo sur sa poupe n’ont d’égaux dans nos coeurs), essentiellement à cause des thèmes de ses restaurants (Triton’s VS Lumières, et Tiana’s Place VS Rapunzel’s Royal Table), ainsi que du nombre de détails inspirés par La Petite Sirène qui ornent ses parties communes.

Quel délice que de retrouver certaines traditions emblématiques des croisières Disney pendant ce premier repas : les lingettes désinfectantes et les verres d’eau glacée remplis à ras-bord (en vérité Zouzou déteste ça, mais quand même), le service de pain qui change tous les jours, ainsi que le fait de prendre en photo le moindre plat et de se régaler ensuite de son souvenir pixélisé… Spoiler alert : je ne vais pas pouvoir vous détailler les intitulés de nos plats comme la dernière fois… et pour cause, je croyais qu’on pouvait consulter le menu des repas passés sur l’application, mais non (encore désolée Joanna) ! Par ailleurs j’ai décidé de ne plus partager en photos que les plats les plus photogéniques, ou ceux que nous avons préférés. Vous aurez donc un best of ! Je peux vous dire que ce midi-là nous avons dégusté entre autres : une soupe de gombo avec son pain de maïs qui nous a bluffées, une salade Caesar avec un filet de poulet succulent, et comme d’habitude les gâteaux ont fait un sans-faute. La diète de la semaine s’annonçait fort bien ! En début de repas un serveur s’est approché de nous car il nous avait entendues parler français, ma propre curiosité fut piquée au vif en le voyant et je lui ai demandé de but en blanc : «Vous ne travailliez pas à Disneyland Paris avant d’arriver sur le Wonder ? Votre visage m’est familier !», à quoi il répondit par la positive. Le hasard ne faisant jamais les choses avec le dos de la cuillère, ce serveur portugais nommé Tiago nous a appris qu’il était serveur au Disneyland Hotel avant de s’embarquer avec la Disney Cruise Line, il y travaillait notamment lorsque nous y avons fait notre séjour en juin 2018. Malheureusement notre numéro de table ne faisait pas partie de celles dont il allait s’occuper cette semaine. Cela ne l’a pas empêché de prendre de nos nouvelles tous les jours, et nous avons eu plaisir à papoter avec lui à plusieurs occasions.

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Il était bientôt 13h30 ce qui voulait dire que nous pouvions aller prendre possession de notre cabine ! Le décalage horaire n’étant pas tendre avec nous, la tentation de s’y poser pour une sieste était grande, mais nous ne voulions pas perdre une minute de cette précieuse après-midi à bord (ni accentuer les effets du jet lag en dormant à n’importe quelle heure). Cette fois nous étions sur le Deck 5, cabine 5137. Nous repérer dans les étages et couloirs du Wonder a été d’une facilité enfantine pour nous, c’est drôle de retrouver ses habitudes dans un navire sur lequel on n’a jamais mis les pieds, et pourtant ! Notre cabine étant aménagée à l’identique de celle que nous avions occupée sur le Magic, cette sensation s’est prolongée jusque dans les plus petits gestes pendant toute la semaine. Nous avons toutefois préféré la cabine 6089 de 2017 pour sa décoration chaleureuse dans les tons rouges, la 5137 du Wonder étant sa jumelle version bleue. Nous avons aussi regretté l’absence des emblématiques coussins brodés et du cadre partition au-dessus du canapé (et puis celle des flacons de produits H2O, mais ça c’est pour une bonne raison…). Qu’à cela ne tienne, notre petit palais flottant était aussi fonctionnel et confortable que nécessaire. Une enveloppe posée sur la coiffeuse contenait nos tickets pour une de nos excursions, ainsi qu’une lettre nous informant que la seconde était annulée pour le créneau que nous avions choisi, et nous invitant à nous rendre au comptoir Port Adventures Desk pour en choisir un autre. Après avoir fait un rapide tour du propriétaire (qu’on connaissait donc comme notre poche) nous avons enfilé nos maillots de bains et abandonné nos affaires superflues sur le lit. Notre adoré Quiet Cove nous attendait pour un café et un plouf, nous voulions profiter du beau temps à Vancouver avant que le ciel ne se gâte en arrivant en Alaska (que l’on croyait, haha).

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Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, Quiet Cove est un espace réservé aux adultes sur le Deck 9 et se compose d’une piscine entourée de jacuzzis, de transats et d’un bar. Sur le Magic il fut notre QG pendant plusieurs heures par jour, la météo méditerranéenne se prêtant au farniente le plus intensif. En ce 26 août le temps était également idéal pour se dorer la pilule à Vancouver, mais j’ai du écourter ce moment de détente pour me rendre au Port Adventures Desk afin de changer le créneau de notre excursion à Skagway. J’ai profité d’être au Deck 4 pour prendre le Navigator papier du jour à Guest Services. Je m’étais étonnée à notre arrivée dans la cabine de ne pas le trouver sur la coiffeuse comme nous en avions pris l’habitude, et bien cette coutume n’en est plus une, il faut désormais aller le chercher soi-même. Ce qui n’est pas un mal en soi puisque de nombreux passagers lui préfèrent la version digitale sur l’application (entre parenthèse beaucoup plus fiable pour les horaires des Meet and Greets). Après cette petite promenade j’ai retrouvé Zouzou à Quiet Cove et nous nous sommes mises en route pour l’Assembly Drill, l’exercice de sécurité obligatoire. Aucun passager ne peut s’y soustraire, à tel point qu’il ne peut pas commencer si tout le monde n’est pas présent. Notre point de rassemblement était cette fois l’Animator’s Palate (quel bonheur de retrouver ce restaurant), et à notre grande surprise on ne nous y a retenues qu’une dizaine de minutes. J’avais pourtant le souvenir que l’Assembly Drill sur le Magic avait duré des plombes (j’aurais du lire le blog de Lorzie et Zouzou pour me rafraichir la mémoire) !

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C’était bientôt l’heure du show Sail-A-Wave Party, et nous voulions nous placer comme il faut pour bien en profiter. Un petit détour par les fontaines à boissons où nous avons rempli nos gobelets de Vitamin Water (qui allait devenir la boisson emblématique de la semaine, rien de moins), et nous étions postées au dessus de la scène, sur le Deck 10. Si nous avions adoré « Aventures Away », le show précédent sur le Magic, nous avions hâte de découvrir sa nouvelle version. Et pour cause, l’un de ses thèmes musicaux est un remix d’une de nos chansons favorites, l’hymne des 90 ans de Mickey : « It’s a Good Time ». Ce show hyper dynamique et très fun nous a été introduit par Ashley, l’extravertie et fort abordable directrice de la croisière, qui a rythmé la semaine de ses interventions enthousiastes et informelles juste comme il faut (Zouzou et moi nous tâtons à monter un fan club tellement on l’a adorée – vous pouvez l’apercevoir ici si vous êtes curieux). En bref nous avons adoré cette Sail-A-Wave Party, véritable fête en plein air animée par des CM en Disney Bound de la bande à Mickey, bien vite rejoints par le boss lui-même et ses camarades. Exit les costumes nautiques (mais juste pour ce show, rassurez-vous), bonjour les tenues emblématiques, les couleurs vives, et les motifs graphiques. Une explosion finale de serpentins nous a signifié que les vacances avaient officiellement commencé, il n’y avait plus qu’à se laisser flotter et profiter !

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Tradition oblige, il était maintenant temps de commencer notre marathon de Meet and Greets du jour. Pour cette première journée de voyage, Mickey et compagnie portaient justement leurs atours nautiques. Nous espérions qu’ils seraient vêtus d’une tenue d’inspiration canadienne, d’où nos chemises à carreaux, mais il n’en fut rien. Nous n’avions pas vraiment cherché à savoir d’avance quels costumes portaient les personnages sur cet itinéraire, à l’exception des tenues emblématiques de l’Alaska, et au final nous n’avons pu les rencontrer que dans trois versions différentes. En grandes fans de Meet and Greets j’avoue que ce manque de diversité dans leur garde-robe nous a un peu déçues, mais n’a en rien entamé notre enthousiasme ni la régularité de nos visites aux personnages. Vous verrez d’ailleurs un peu plus tard que nous avons pu croiser en Alaska quelques characters très rares pour des guests réguliers de Disneyland Paris, on ne va donc pas se plaindre ! Dans l’une des files d’attentes, notre conversation en français a de nouveau attiré l’attention, cette fois de deux belges. C’est ainsi que nous avons fait connaissance avec Joanna et sa maman, toutes deux grandes fans de croisières Disney (et membres Gold !), avec qui nous avons papoté de notre passion commune en attendant de prendre la pose avec l’un de nos personnages chouchous. Avant que nous n’arrivions au bout de la file, elles nous ont proposé de les rejoindre un peu plus tard au bar Azure pour participer ensemble à un Trivia. Proposition que nous avons acceptée avant de nous rendre à Mickey’s Mainsail qui venait d’ouvrir (signe que le bateau avait largué les amarres), pour une virée shopping pas du tout raisonnable !

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Comme chez McDonald’s le merchandising DCL est souvent victime de son succès, aussi nous avons appris à ne pas attendre pour acheter les articles qui nous font de l’oeil à bord. J’avais notamment repéré sur Instagram les peluches Mickey et Minnie exclusives à cette croisière, ainsi que deux Spirit Jersey incroyables. Pas de chance pour les peluches, comme nous arrivions en fin de saison elles n’étaient plus disponibles depuis deux semaines environ (j’apprendrai plus tard que notre amie Jenny, rencontrée sur le Magic deux ans plus tôt, avait mis la main sur LA DERNIÈRE peluche Minnie de cette série, grosse rigolade lors du récit de cette anecdote). Nous avons en revanche trouvé nos Spirit Jersey et quelques bricoles, comme le pins en édition limitée de la saison Alaska 2019, et des oreilles de Minnie. Tout en faisant le tour de la boutique avant de passer en caisse, (comprendre : en faisant du repérage pour la session shopping du lendemain), j’ai de nouveau spotté un visage familier. Il s’agissait de Sam, un vendeur  jamaïcain qui officiait dans la même boutique sur le Magic précédemment. Il se souvenait également de nous, nous avons donc bien sûr papoté un petit moment avant de lui confier nos articles, pour procéder au règlement de cette première « soustraction » comme on dit chez nous.

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Pas de spectacle pour nous ce soir, nous étions trop décalquées pour pouvoir rester assises une heure et quart dans une salle sombre, de toutes façons ce n’était pas un show de type Broadway qui se jouait, on ne ratait donc rien de fondamental. Nous avons mis le cap sur le bar Azure pour y retrouver Joanna et sa maman. Le thème du Trivia était les chansons de films Disney, pour chaque morceau entendu il fallait donner son titre, le nom du film dont il était issu, et répondre à une question surprise posée sur un écran géant. Pour fêter le début du séjour, Zouzou en a profité pour nous offrir deux cocktails que nous avons partagés, un « Le Grand Bleu » et un « Azure ». Malgré le mélange de fatigue et de légère ébriété, nous avons plutôt cartonné au Trivia, mais ça n’a pas suffit pour battre les équipes d’américains qui nous entouraient. Avant que nous ne prenions congé de nos nouvelles amies, la maman de Joanna a suggéré qu’on serait peut-être placées à la même table au dîner, comme nous mangions au même service et étions francophones.

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En arrivant à l’Animator’s Palate nous avons découvert que nous étions en fait assises à la table voisine de celle des copines, l’heure était donc aux présentations avec nos camarades de dîner pour la semaine. Quelques mois avant de faire notre check-in en ligne, j’avais écrit à la Disney Cruise Line pour leur demander s’il était possible de nous placer à table avec des anglophones, en effet nous espérions faire cette année encore une chouette rencontre comme celle d’avec la famille Cruz. Grossière erreur de ma part, dont je m’apprêtais à prendre la mesure à cet instant même. En nous installant à notre table, notre nouveau serveur Mike et son assistant Chris nous ont présentées à trois gentilles mamies, et à une jeune fille très sympa également. Cette dernière voyageait depuis le Texas avec sa grand-mère, quant aux deux autres convives elles étaient en fait mère et fille, et venaient tout droit de leur Canada natal pour découvrir l’Alaska. Pourquoi « grossière erreur de ma part » vous demandez-vous, puisque je viens de dire que nos quatre compagnes de dîner étaient adorables ? Tout simplement car pendant ce premier dîner, au lieu des discussions à bâtons rompus entre passionnés dont nous avions tant rêvé, il ne fut échangé que des présentations polies, ainsi que quelques commentaires sur la météo et le menu. Mais nous, il nous faut DU FUN  à table. On aime que ça bouge, que ça rigole quoi. En proie à légère une panique intérieure en pensant que j’aurais plutôt du demander à ce qu’on soit placées avec des gens entre 20 et 40 ans, qu’importe leur langue natale (non pas que la DCL tienne compte de ce genre de requêtes à chaque fois, mais ça se tente), j’accusais également le coup de la fatigue accumulée depuis la veille. Et je n’étais pas la seule. Mais j’ai préféré garder mes réserves pour moi pour l’instant, et me suis plongée dans la lecture du menu. Depuis l’appetizer jusqu’au plat principal, en passant par la corbeille de pain et sa sauce assortie, le repas fut délicieux, et nous avons pris un plaisir sans nom à redécouvrir les transformations colorées de la salle de l’Animator’s Palate. Mention spéciale pour la choucroute revisitée avec sa sauce au vin légèrement sucrée, ainsi que pour le plat de poulet (c’est toujours le bon choix le poulet à bord).

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Quand Mike et Chris nous ont apporté la carte des desserts, nous piquions dangereusement du nez toutes les deux. J’ai regardé Zouzou, puis les cloches métalliques sur le chariot de service, puis j’ai de nouveau regardé Zouzou et lui ai lancé : « On prend les desserts à emporter pour les manger dans le lit ? ». Elle a bien sûr opiné du chef avec un sourire (en pensant à la TV qui nous attendait dans la chambre, ça ne fait aucun doute). Nous avons discrètement demandé à Mike de nous préparer un crumble à la myrtille et un cheesecake à emporter, nous nous sommes excusées auprès de nos gentilles mamies de les quitter prématurément, et nous avons monté péniblement les deux étages qui nous séparaient de notre gigantesque lit. Notre premier origami serviette, un crabe, nous attendait dans la cabine. Par un hasard extraordinaire, High School Musical 2 passait à la TV (et vous savez à quel point on est fan d’HSM si vous nous connaissez un tant soit peu). Le temps de nous mettre en pyjama et nous dégustions nos desserts sous la couette, tout en essayant de chanter « Work This Out » la bouche pleine. Spoiler alert : 3 minutes plus tard on avait sombré dans un comas profond, il était 11h20 heure locale. Qu’il était bon de s’endormir de nouveau sur un navire Disney, nom d’une pipe !

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