Bonjour à tous et bienvenue dans un nouveau billet, cette fois hors-série !

En effet nous faisons une petite pause entre nos croisières Disney pour vous raconter notre week-end magique à Poudlard en février dernier. Euh, je veux dire à Londres !

Ce séjour était prévu depuis près de deux ans et initialement pour fêter les 30 ans de Louisette. Mais c’était sans compter sur les restrictions dues au COVID en 2021 à Londres, et sur l’ouverture d’Avengers Campus en été 2022. Tout ça nous a fait patienter jusque février de cette année, mais nous avons finalement réussi à partir, et avons passé un week-end ensorcelant entre soeurs !

Plutôt qu’un Trip Report chronologique comme d’habitude, je vais ici vous raconter notre séjour par activité, en me focalisant uniquement (ou presque) sur la thématique Harry Potter !

Dans l’ordre :

1. Notre chambre d’hôtel inspirée de l’univers d’Harry Potter dans le quartier de Pimlico
2. Notre visite de la boutique MinaLima
3. Notre journée au Warner Bros. Studio Tour
4. Notre découverte de la pièce Harry Potter and the Cursed Child au Palace Theatre – sans puis avec spoilers !
5. MON HAUL !
6. Conclusion du week-end !

Allez on saute dans l’Eurostar, c’est parti !

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1. L’hôtel : Chambre familiale Wizard au Georgian House Hotel

Pendant l’organisation du séjour et dans le but de surprendre Louisette, j’ai cherché si on pouvait trouver dans Londres des hôtels ou AirBnB proposant des chambres inspirées de l’univers d’Harry Potter. Et bien j’ai trouvé ! Le Georgian House Hotel s’est immédiatement démarqué dans mes recherches, ce qui fait que j’ai rapidement arrêté de chercher (peut-être qu’il existe d’autres endroits sympa, ça m’intéresse si vous avez des bons plans) !

Cet hôtel situé dans le quartier de Pimlico n’était pas du tout idéalement placé pour notre programme – nos activités étant essentiellement situées dans le centre de Londres, et loin en périphérie (pour la journée au Warner Bros. Studio Tour). Aussi nous n’avions AUCUN intérêt géographique à résider dans le coin. Mais j’ai vraiment craqué pour le look des chambres « Wizard » proposées par l’hôtel, aussi je n’ai pas hésité (ce qui nous a valu de marcher des kilomètres et prendre des Uber à foison pendant le séjour, oops) !

Nous y avons dormi deux nuits, et avons pu y laisser nos bagages en fin de matinée le premier jour avant de partir à l’aventure dans la ville – j’espérais fort que la chambre serait prête tôt, mais non ! Pour info à notre arrivée nous avons marché depuis St Pancras pour nous y rendre (on adore marcher) – ce qui nous a pris une grosse heure et demie mais nous a permis de faire un peu de tourisme dans East End (le quartier des théâtres) et même de passer devant Buckingham Palace qui se trouve sur le chemin.

Les bons points de cet hôtel :

• La chambre à la thématisation vraiment sympa est parfaite pour compléter un week-end centré autour d’Harry Potter. J’ai vraiment apprécié le soin apporté à chaque détail de la décoration.
• La propreté et le style général de l’hôtel. Cinq chambres sont décorées dans le style « Wizard » mais les communs et les autres chambres – d’après ce que j’ai vu en photos – sont très sympa également.
• Le staff très agréable et serviable qui nous a recommandé des adresses super pour bruncher et diner dans les environs.
• Le petit déjeuner compris et très qualitatif (qui propose des plats chauds à la commande et un buffet froid).
• La possibilité d’emprunter des DVD Harry Potter pour les clients résidant en chambres Wizard (mon coup de coeur parmi les prestations), j’ignorais que l’hotel le proposait mais j’ai trouvé ça génial. Nous avons regardé La Coupe de Feu le second soir et c’était (c’est le cas de le dire) LE FEU.
• Le quartier de Pimlico bien que très résidentiel (pour nous qui vivons dans des rues animées à Paris et Strasbourg) s’est avéré plutôt agréable.

Les points négatifs ou déceptifs :

• L’hôtel et surtout notre chambre se sont révélés beaucoup plus petits que ce que les photos (astucieusement cadrées) laissaient penser. Mêmes les zones communes sont assez exiguës, l’hôtel s’étend en fait en hauteur – les chambres Wizard et la salle à manger sont situées en sous-sol (mais notre chambre comportait tout de même une fenêtre donnant sur une courette intérieure). Notre chambre prévue pour quatre personnes était de taille correcte pour trois, mais la salle de bain était vraiment limite.
• Le prix de la chambre pour deux nuits est pour moi un peu trop élevé pour l’expérience. Nous y avons séjourné en février (qui n’est pas le mois le plus touristique de l’année) et j’avais réservé TRÈS en avance. Tout est cher à Londres et surtout les logements, mais je pense que 2/3 du prix payé auraient été plus en adéquation avec la prestation dans son ensemble.

Globalement j’ai été assez contente de notre séjour au Georgian House. Rentrer dans une chambre au look de dortoir de Poudlard dans nos tenues aux couleurs de Serdaigle et Poufsouffle était super chouette et nous a permis de rester dans une ambiance magique tout au long du week-end. Je ne le réserverai pas pour un second séjour (à cause de son emplacement et son prix) mais je le recommande à tout Potterhead qui chercherait un logement original pour le temps d’un week-end !

Informations pratiques :

• Site internet Georgian House Hotel : cliquez ici !
• Lien de la page dédiée aux expériences « Wizard » : c’est par là !
• Adresse :
  Georgian House Hotel
  35-39 St George’s Drive
  London
  United Kingdom
  SW1V 4DG

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2. La boutique House of MinaLima

Si vous n’êtes pas amateur d’Harry Potter, peut-être ignorez vous qui sont Miraphora Mina et Eduardo Lima. C’est à ce duo de créatifs que l’on doit depuis 2001 l’univers graphique des films Harry Potter (parmi tant d’autres exemples, l’emballage mythique des Chocogrenouilles et la mise en page iconique de la Gazette du Sorcier). Ils ont fondé leur propre studio en 2007 et illustrent de nombreux contes et affiches, tout en continuant à collaborer avec la marque Wizarding World – bien que la série de films Harry Potter soit terminée. Leur boutique / show room proche d’East End dans Londres permet de se procurer leurs magnifiques éditions illustrées de nombreux classiques (tels que Pinocchio, La Petite Sirène, Le Magicien d’Oz…), ainsi que les deux premiers volumes de la saga Harry Potter (en cours de développement) – mais aussi quantités d’affiches et posters.

Nous étions impatientes de découvrir enfin leur boutique, à tel point que nous y sommes allées deux fois ! En effet, grâce à la proximité de la boutique avec le Palace Theatre où se joue la pièce Harry Potter and The Cursed Child, nous sommes allées la visiter en repérage avant la première partie de la pièce, puis y sommes retournées entre les deux pour faire nos achats.

Bien que très petite (et sur deux niveaux), la boutique House of MinaLima est richement décorée, majoritairement dans l’univers d’Harry Potter. C’est un endroit à visiter absolument, d’autant que rien n’oblige à acheter quoi que ce soit (mais il va sans dire qu’on n’a pas pu se retenir). MinaLima propose des livres et affiches dans toutes les gammes de prix, à partir de £10 pour des posters format 50x70cm, jusqu’à plusieurs centaines d’euros pour les affiches avec or / argent à chaud – numérotées et signées. J’ai même profité d’une offre « deux posters pour £15 au lieu de 20 ». J’ai craqué pour un poster de la coupe du monde de Quidditch, et un à l’effigie de Nagini qui n’est jamais disponible en ligne mais était par chance de retour en stock. Louise s’est également fait plaisir avec une affiche et une lithographie, quant à Zouzou elle s’est offert le livre Le Magicien d’Oz. Il est avantageux d’acheter leurs livres sur place, car s’ils sont trouvables partout sur internet et en librairie, ceux vendus dans la boutique MinaLima sont TOUS signés (et disponibles dans plusieurs langues dont le français).

Le staff que nous avons rencontré (différent lors de nos deux visites) a été absolument adorable et super serviable. Un vendeur m’a recommandé les pochettes surprises aux couleurs des maisons de Poudlard pour £12 (je suis ravie de lui avoir fait confiance) tandis qu’un autre retournait la réserve de la boutique pour y dénicher la lithographie sur laquelle Louisette avait craqué.

Nous nous sommes fait plaisir vous l’avez compris, mais avons également passé un vrai moment feel good, dans cette boutique qui est quasiment une galerie d’art (et expose des originaux utilisés dans les films). J’y retournerai avec plaisir lors de futures visites.

• Site internet MinaLima : cliquez ici !
• Adresse :
  House of MinaLima
  157 Wardour Street
  Soho
  London
  United Kingdom
  W1F 8WQ

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3. Notre visite au Warner Bros. Studio Tour

Passons maintenant au plat de résistance de ce billet, et à l’activité à l’origine du voyage entier ! En effet le Studio Tour Harry Potter a été inauguré il y a près de dix ans et était très haut sur notre bucket list depuis, c’était donc l’événement principal au programme de ce voyage entre soeurs.

Je sais que cette activité intéresse pas mal de monde dans notre entourage aussi je vais essayer de décrire au mieux notre expérience, en espérant que ce billet sera informatif ! Si vous prévoyez une visite prochainement et avez des questions après la lecture de ce qui va suivre, n’hésitez pas à les poser en commentaire et je me ferai un plaisir d’y répondre.

L’organisation de la visite a été très facile, malgré notre changement de dates de séjour survenu après que j’ai réservé les billets. J’ai pu très facilement obtenir un avoir pour réserver à la nouvelle date. Je vous conseille en revanche de réserver aussi tôt que possible si vous souhaitez vous y rendre, car les places disponibles partent vite (j’écris ces lignes fin avril et les prochains week-ends réservables sont en juillet). J’avais pour ma part réservé le créneau le plus tôt en matinée (9h) pour que l’on puisse prendre le temps de trainer autant qu’on le voudrait.

La question qu’on m’a le plus posée sur l’organisation de cette visite, avant et après le séjour est : comment se rendre au Studio Tour depuis Londres. Et bien je ne vais pas pouvoir vous donner d’avis sur le bus Warner Bros., ni sur les transports en commun depuis le centre, car nous avons choisi le moindre effort… en commandant un Uber à l’aller ainsi qu’au retour. Je peux donc vous dire que nous avons payé entre 50 et 60 livres à chaque trajet (depuis et vers Pimlico), ce qui est revenu plus cher par personne que les transports en commun bien sur, mais peut être encore mieux rentabilisé si par exemple vous êtes un groupe de quatre. Dans notre cas nous avons gagné 30 minutes de sommeil et on n’a pas craché dessus.

Nous nous sommes fait des sandwiches au buffet de petit déjeuner de l’hotel et les avons fourrés dans les poches de nos robes de sorcières avant de monter dans notre Uber. Nous avons passé le trajet à nous maquiller c’était assez rigolo, j’espère que le chauffeur a parfois regardé dans notre direction grâce à son rétroviseur et a profité du spectacle de Zoé qui se collait des strass plein la face avec un stylo à embout de cire.

Dès notre arrivée nous étions surexcitées, bien que le bâtiment qui abrite l’expo ne soit pas très sexy lui-même, la vue des iconiques pièces d’échecs version sorcier géantes qui accueillent les visiteurs m’a fait frissonner de bonheur.

Nous avons commencé notre visite en prenant un café chez Starbucks dans la zone « Hub », puis nous sommes rentrées dans le vif du sujet !

J’insère la carte de la visite dans l’article afin que vous puissiez vous y repérer !

L’exposition commence par un pre-show qui consiste en une galerie de photos accompagnées de textes explicatifs, et mène à une salle de projection où est diffusé un film d’introduction à la visite. Je ne vais pas divulgâcher la façon dont se termine cette partie de l’expo mais je peux vous dire qu’elle comporte une petite surprise et qu’elle nous a fait pleurer d’émotion !

La première salle immersive de l’exposition est « The Great Hall ». Contrairement au reste de l’exposition, cette partie est minutée pour que chaque groupe puisse la découvrir vide et y évoluer dans une relative tranquillité. De plus, elle comporte des effets spéciaux, dont certains pendant notre visite qui rendaient hommage à la scène du film Harry Potter et l’Ordre du Phénix où les jumeaux Weasley foutent le boxon dans la grande salle pendant que les cinquième années passent leur B.U.S.E. (Brevet Universel de Sorcellerie Élémentaire). J’ai omis de préciser que jusqu’en avril dernier le Studio Tour comportait quelques ajouts dédiés à Fred et George Weasley ainsi qu’aux Maraudeurs mais on a trouvé ça assez léger et discrètement intégré au parcours. Dans la Grande salle une cast member nommée Kim est venue me féliciter sur ma tenue et ma coiffure et m’a fait un fier check du poing après m’avoir dit qu’elle faisait également partie de la meilleure maison de Poudlard : POUFSOUFFLE bien sûr !

Je profite de cette anecdote pour vous encourager à vos costumer ou du moins porter les couleurs de votre maison si vous visitez le Studio Tour, cela a fait une énorme différence pour nous comme de nombreux membres du staff et même des visiteurs ont interagi avec nous grâce à cela et on a beaucoup rigolé tout au long de la journée.

Nous avons ensuite entamé la visite de la salle dédiée aux décors intérieurs. De la salle commune des Gryffondor à celle de Serpentard, en passant par le bureau de Dumbledore et la salle des potions, de nombreux sets ont été recréés avec des éléments ayant servi au tournage des films.

Des costumes, perruques et accessoires sont également exposés, j’ai particulièrement été marquée par l’une des tenues de Harry présentée dans plusieurs exemplaires avec différents niveaux d’usure. Dans cette zone se trouvent également une reconstitution de la cuisine du Terrier et une version miniature de la cabane d’Hagrid, bref cet espace est immense (mais ce n’était encore que le tout début de la visite) ! Lorsque nous avons commencé la visite de cette salle nous avons remarqué que plusieurs visiteurs tenaient dans leurs mains un petit passeport illustré qu’ils faisaient embosser à des petits comptoirs près de certaines scènes, nous sommes évidemment allées en chercher et avons fait la chasse aux presses à embosser pendant toute la visite (spoiler alert nous n’en avons manqué aucun à l’exception… du tout dernier).

La section suivante est dédiée au quidditch.

Dans cette section, nous nous sommes laissées tenter par la « Green Screen Experience », qui est une sorte de Photopass et consiste à prendre la pose devant divers fonds et même SUR UN BALAIS. J’ai apprécié le fait que la prestation ne se paye pas d’avance, ainsi chacun peut s’amuser à jouer le jeu de l’expérience sans s’engager ou exploser son budget avant de voir le résultat… qui consiste en une vidéo hilarante, et bien que le prix du fichier soit assez élevé (nous avons payé £60 pour dix photos et deux vidéos de mémoire) nous avons bien sur craqué et ramené ces souvenirs avec nous sous forme de lien à télécharger.

D’autres points photo Green Screen Experience sont proposés plus tard dans l’exposition mais nous n’avons pas réitéré, vu le prix et le fait que la mise en scène nous amusait moins.

La salle suivante est dédiée aux « Dark Arts » – avec notamment une reconstitution d’une zone du Ministère de la Magie et une du bureau d’Ombrage :

Nous avons ensuite traversé la Forêt Interdite (où l’on peut interagir avec Buck l’hippogriffe) :

… puis la Voie 9 3/4 ! Nous nous sommes bien amusées dans cette zone en prenant la pose en poussant les iconiques chariots, puis il fut grand temps de faire une petite pause bien méritée ! Notez que cette partie de l’exposition comporte une petite boutique vendant du merchandising exclusif lié au Poudlard Express qu’apparemment on ne peut acheter qu’à cet endroit.

Dans la zone « The Backlot » vous pouvez vous restaurer de burgers, hot dogs et salades, et déguster de la Bièraubeurre froide ou sous forme de crème glacée. Je regrette amèrement de n’avoir pas eu faim au moment de notre break, j’adore tester la bouffe des expériences immersives que l’on visite – même si ici elle n’était pas thématisée, mais nous nous sommes contentées de partager deux Bièraubeurre et une glace. Au moment de notre visite les chopes et coupes souvenir étaient inclues dans le prix, contrairement à dans les parcs Universal en Californie et en Floride, nous sommes donc chacune repartie avec un petit contenant thémé.

Voici le lien du menu pour les curieux ou les futurs visiteurs de l’expo.

Après notre petite pause au Backlot Café nous avons profité des décors de la zone extérieure (« The Backlot » donc) et avons beaucoup rigolé en nous prenant en photo devant Privet Drive, avant d’explorer la demeure de la famille Dursley :

Nous avons ensuite emprunté le pont couvert de Poudlard :

… puis avons passé quelques instants près du Magicobus :

… ainsi que dans la Ford Anglia d’Arthur :

… sans oublier la reproduction du Terrier ainsi que la serre du professeur Chourrave (un des endroits que j’ai préférés) qui sont des nouveautés de l’été dernier !

Nous avons repris la visite des espaces intérieurs de l’expo avec la salle suivante intitulée « Creature Effects ». Des prothèses, animatroniques, moules et costumes de nombreuses créatures de l’univers y sont exposés. Nous y avons notamment vu des visages et tenues de gobelins de la banque Gringotts, la tête d’un être de l’eau du Lac Noir, celle du Magyar à pointes, et des tas d’autres accessoires animés tel le Monstrueux Livre des Monstres. Sur une table comportant plusieurs créatures et objets magiques, nous avons alors avisé la représentation de l’âme détruite de Voldemort dans la scène d’Harry Potter et les Reliques de la Mort partie 2. Il s’est arrêté de bouger quand nous sommes arrivées à son niveau, et alors qu’on essayait de trouver autour de lui un bouton pour le faire fonctionner, un français portant une écharpe Serpentard est venu à notre rescousse et nous a révélé l’emplacement du dit-bouton situé sous la table. Je n’ai pas pu m’empêcher de lui dire que je n’étais pas surprise qu’un Serpentard veuille ranimer le seigneur des ténèbres, et nous avons bien rigolé.

La suite de l’exposition est dédiée à la banque Gringotts et elle comporte une reconstitution du hall de la banque à couper le souffle. À chaque pupitre un gobelin ronchon vaque à ses occupations sous le regard rigide d’un vieux gobelin barbu. Nous avons pris le temps d’admirer chaque détail de la salle en nous remémorant l’attraction Harry Potter and the Escape from Gringotts que nous avons découverte en novembre dernier au parc Universal Orlando (oui, un TR est prévu !). Cette partie de la visite comporte quelques surprises que je ne vais pas spoiler mais le moins qu’on puisse en dire est qu’elle est très riche (pour une banque c’est pas banal… ok je sors).

En quittant Gringotts nous nous sommes retrouvées sur le Chemin de Traverse, et bien qu’il soit beaucoup plus petit que celui du land Wizarding World – et que clairement l’ambition des deux soit diamétralement opposée (un décor à Londres VS une expérience immersive qui se visite à Universal Orlando) nous avons adoré en admirer tous les détails et nous y prendre en photo. Avisant notre compatriote Serpentard, je lui ai indiqué comment se rendre dans l’Allée des Embrumes (quel clown je fais) et de nouveau nous avons bien rigolé. Il ne s’est pas vexé et nous a même prises en photo toutes les trois devant la façade de « Weasley, Farces pour sorciers facétieux ».

L’avant-dernière salle de l’exposition, « The Art Department » est une de celles qui m’ont le plus émerveillée puisqu’elle expose des maquette des décors et maisons des films Harry Potter. J’adore les maquettes et ai adoré laisser mon regard se perdre dans la minuscule réplique de la cabane de Hagrid, dans le Terrier, ou encore le bureau de Dumbledore. Près de la sortie de cette salle, un Cast Member du nom de Nathan présentait des story-boards aux visiteurs qui avaient envie de s’attarder et les feuilleter, voyant notre enthousiasme et les étoiles dans nos yeux il nous a même présenté un Décret original d’Ombrage utilisé dans le film Harry Potter et L’Ordre du Phénix.

L’ultime salle de l’exposition, la « Model Room », abrite une maquette gigantesque de Poudlard, qu’il faut contourner entièrement afin d’accéder à la sortie. Cette salle nous a rendues très émotionnelles de par la taille du chateau, la lumière changeante qui le met merveilleusement en valeur et symbolise les différentes heures de la journée, et bien sur la musique. C’est sans doute parce qu’on était trop occupées à verser quelques larmes d’émotion qu’on a oublié de faire embosser la dernière page de notre passeport de la visite, oops.

La sortie de l’exposition se fait à travers une salle remplies d’étuis de baguettes magiques, qui n’est pas sans rappeler la boutique Ollivander. Les boites de baguettes portent des étiquettes avec les noms des acteurs et membres des équipes des films, et nous sommes restées un moment là-dedans à jouer à retrouver les noms de nos acteurs favoris. C’était vraiment très chouette.

Nous avons terminé cette visite de près de 5h (on ne s’est pas ennuyées une seconde) par la boutique, qui fut ma seule déception de toute l’expo ! Ce pour plusieurs raisons. En soi la boutique est très bien fournie, et organisée par univers – maisons de Poudlard, dark arts, Honeydukes, objets précieux et autres catégories. Mais je ne m’y suis pas vraiment retrouvée. Comme je surveille très régulièrement le site de la boutique officielle en ligne Harry Potter (et y fais occasionnellement des craquages) je connais assez bien les différentes lignes de merch et j’avais préparé en avance ma petite shopping list. Mais la plupart des articles que j’espérais ramener n’étaient pas disponibles, certaines gammes avaient été modifiées (notamment les modèles de Spirit Jersey des maisons de Poudlard, dont tous les modèles ont été améliorés à mon gout, sauf le Poufsouffle), et la circulation dans la boutique souffre vraiment de l’affluence, on se marchait dessus avec les autres guetsts. Nous avons malgré tout toutes craqué pour quelques articles, puis nous avons pris le chemin de la sortie pour de bon cette fois, en croisant de nouveau Kim, la rigolote et enthousiaste Cast Poufsouffle rencontrée dans la Grande Salle.

Malgré la déception de la boutique et mon regret de n’avoir pas testé la nourriture du Backlot Café, cette visite a été en tous points EXTRAORDINAIRE ! Nous avions envie de découvrir cette expérience depuis si longtemps, et vraiment elle a largement répondu à nos attentes. C’est incroyable de pouvoir admirer tous ces décors, costumes et props qui ont bercé notre enfance / adolescence, et le Studio permet de se mettre en scène si on le souhaite, ce que nous adorons comme vous le savez. À ce sujet j’aurais j’avoue adoré que certains décors comme la salle des potions ou le tourbillon de lettres à Privet Drive soient proposés en photolocation comme c’est le cas au Warner Bros. Studio Tour Hollywood (et là l’expo aurait eu un solide 20/20 pour moi). Le parcours fait une longueur idéale pour une petite journée, on peut s’attarder ou ne pas trainer selon son intérêt, et la pause proposée par le Backlot est idéalement placée. Nous avons été émues et nous sommes amusées à de nombreuses reprises, nous étions parfaitement en immersion dans cet univers qui nous est si cher. Le staff s’est montré absolument adorable, on pouvait voir la fierté de chacun à faire partie de cette expérience magique par leurs blagues, leur connaissance de la saga, et les interactions échangées sur les différentes maisons. La facilité que j’ai eu à modifier notre réservation, et celle avec laquelle j’ai pu me faire expédier les guides souvenirs inclus dans nos billets qu’on a oublié de récupérer à la boutique me font me dire que la qualité du service client est également excellente. Enfin, j’ai trouvé le prix de l’entrée vraiment raisonnable vu le temps passé dans le Studio.

Si vous êtes un Potterhead et n’avez pas encore visité le Studio à Londres, mettez-le immédiatement sur votre bucket list ! Je me vois parfaitement y retourner dans quelques années, et j’espère qu’il continuera à être ragrémenté de nouvelles zones et scènes dans le futur.

Informations pratiques :

• Site internet Warner Bros. Studio Tour : cliquez ici !
• Boutique officielle Harry Potter : c’est par là !
• Adresse :
  Warner Bros. Studio Tour London
  Studio Tour Drive
  Leavesden
  United Kingdom
  WD25 7LR

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4. The Cursed Child (Sans spoilers)

Notre seconde motivation pour organiser ce voyage était la pièce Harry Potter and the Cursed Child, sequel de la saga Harry Potter, qui fit ses débuts au Palace Theatre à Londres en juillet 2016.

La pièce est jouée à Londres depuis ses débuts en deux parties de deux actes chacun, pour une durée totale d’un peu plus de cinq heures. Depuis 2016 elle s’est exportée à Broadway, Melbourne, San Francisco, Hambourg, Toronto et Tokyo, et dans toutes ces villes la pièce a été réduite à une partie d’environ 3h30. Je craignais que la même chose n’arrive à Londres avant qu’on ne puisse voir la pièce (parce que je voulais la découvrir dans son format original, et que j’adore les films et shows très longs), mais fort heureusement East End conserve pour le moment le spectacle dans sa durée d’origine. Nous avons vu les deux parties le même jour (à 14 puis 19h) mais vous pouvez choisir de les voir sur des jours différents réservés ensemble, ou même de ne voir qu’une seule sur les deux parties.

L’histoire de The Cursed Child se déroule 19 ans après l’épilogue de la série de livres / films, et commence précisément au moment où Harry et Ginny conduisent leur fils Albus à la voie 9 3/4 d’où il doit se rendre en train à Poudlard pour sa première rentrée.

Depuis des années je ne m’y étais pas du tout intéressée car je ne voulais ni la lire ni rien apprendre à son sujet avant de la voir sur les planches pour de vrai, et j’ai bien fait car j’aurais sûrement été découragée si je m’étais plongée dans l’histoire en détails avant de me rendre à une représentation. Entendons-nous bien, j’ai toujours eu très envie de la voir, pour le plaisir de découvrir une nouvelle expérience dans l’un de mes univers de fiction favoris, et pour être au fait de l’évolution du canon de la saga, mais comme c’est parfois le cas pour d’autres franchises que j’affectionne, je n’étais pas fan du pitch de base. Mais bref !

Lorsque j’ai réservé nos places plusieurs mois en avance, j’ai apprécié la franchise du site de la pièce qui, sur le plan pour choisir ses sièges, précise lesquels ont une vue partielle ou obstruée, ce qui m’a aidée à faire mon choix sans craindre que l’on ne manque des effets visuels ou des parties de l’intrigue. Autrement dit cela m’a incitée à prendre de meilleures places, donc plus chères ! Pour nous trois la facture s’est tout de même élevée à près de 600€, et on était très loin des places les plus onéreuses. Mais je n’ai pas regretté cette décision car nous avons eu des des sièges très bien situés, dans le Grand Circle, et nous n’avons pas raté une miette des 5h du show.

Lorsque nous sommes arrivées au théâtre nous nous sommes installées confortablement et avons observé la salle qui se remplissait peu à peu. Nous avons rigolé en voyant certains spectateurs s’installer avec de gigantesques verres de vin à leurs sièges, on a drôlement regretté de n’avoir pas pensé à faire pareil.

Quand la pièce à démarré nous étions bien sur très excitées et enthousiastes, et la scène d’ouverture nous a absolument éblouies. J’ai failli déchanter juste après quand les dialogues ont commencé à s’enchainer avec un anglais très rapide et à l’accent assez marqué, qui nous a demandé à Zoé et moi un temps d’adaptation avant que l’on n’arrive à comprendre tout ou presque de la pièce. Je parle anglais tous les jours au travail et Zoé est très à l’aise, mais quand on n’a pas l’habitude de l’accent britannique (et qu’on n’a pas de sous-titres), la différence est assez remarquable. Par chance, juste avant le voyage, Louise avait lu la pièce en français pour être sûre de ne rien louper de l’histoire, et je suis ravie qu’elle en ait eu l’idée car j’aurais été trop triste qu’elle ne profite pas du spectacle au maximum. Au passage, c’est à Jean-François Ménard que l’on doit la traduction de la pièce en français, de même que les sept volumes de la saga.

Ce que j’ai aimé (sans spoilers) :

• J’ai adoré le format, la mise en scène très chorégraphiée, les effets spéciaux qui m’ont très souvent coupé le souffle, la créativité du set design, et l’exploitation très maline et marquante de certains éléments du décor (si je dis « les escaliers » ou « les valises » je suis sure que ceux d’entre vous qui auront vu la pièce verront exactement ce à quoi je pense.
• J’ai adoré les rebondissements et le découpage qui nous ont tenues en haleine jusqu’a la toute fin de l’histoire. Le suspense est presque insupportable entre les deux parties de la pièce et je n’ose pas imaginer comment les spectateurs qui choisissent de voir les deux parties sur des jours différents peuvent supporter l’attente ! Même le merchandising proposé par le théâtre est différent pendant les deux parties (c’est super malin), et le guide souvenir dédié à la pièce complète n’est disponible qu’à partir de la seconde partie pour éviter les spoilers (bien joué).
• J’ai jubilé à plusieurs reprises en étant totalement captivée et prise au jeu de la peur créée par certains passages très sombres de l’histoire, la pièce joue beaucoup avec cela et j’ai trouvé de manière très habile. Chapeau pour ça.
• J’ai beaucoup aimé avoir l’impression de passer ma journée à Poudlard, un Poudlard un peu différent de celui que l’on connait des films, puisque la production s’est réapproprié l’esthétique du chateau et même le graphisme des emblèmes des quatres maisons, ce qui n’était pas désagréable.
• Le cast était très bien, mention spéciale au « narrateur » qui incarne de manière très « Disney Bound »-esque un personnage surprenant. Certains comédiens ont des traits très proches des acteurs qui ont interprété les mêmes personnages au cinéma et c’était très troublant. J’ai juste été un peu perturbée par le fait que Ron adulte dans la pièce ressemble vraiment trop à Arthur dans les films, par son look, son attitude et son humour, si vous avez vu la pièce et avez ressenti la même chose dites-le moi !

Passons maintenant à ce que j’ai moins aimé (toujours sans spoilers) :

• L’histoire. Ça peut paraître surprenant comme j’ai dit plus haut à quel point j’ai adoré la pièce dans son ensemble. Je détaillerai mon avis dans la partie avec spoiler un peu plus tard dans le billet, mais je trouve que le pitch de base manque d’ambition, et ne fait que revisiter des inventions et personnages qui ont déjà eu la part belle plusieurs fois dans la saga. J’aurais voulu que la pièce explore une partie différente du Wizarding World, ou quitte à faire un sequel basé sur le fils d’Harry, qu’il raconte une histoire un peu plus en dehors des sentiers battus et surtout tente d’être plus novatrice. Pour moi le décalage entre le manque d’ambition du scénario et la créativité de la mise en scène est vraiment choquante.
• Le flou artistique autour du canon Harry Potter, et s’il inclut la pièce ou non. Si vous avez besoin d’une définition de canon, voici celle proposée par le site La Gazette du Sorcier : « Le canon est l’ensemble des faits immuables et indiscutables dans une œuvre de fiction. Par exemple, dans la saga Harry Potter, personne ne remettra en question le fait que Harry a une cicatrice en forme d’éclair sur le front ; que Hermione a des cheveux ébouriffés ; ou que Neville est celui qui a tué Nagini. » Si vous avez vu la pièce, ou n’avez cure des spoilers, je vous renvoie à cet excellent article sur le sujet. Il résume bien ce qui fait qu’actuellement on ne sait sur quel pied danser, entre J.K. Rowling qui affirme que la pièce est canon puisqu’elle a participé à son écriture, et d’autre part le fait que le site officiel Wizarding World n’intègre pas les éléments de The Cursed Child à sa chronologie / généalogie globale, ou encore certaines incohérences dans l’histoire vue sous le prisme de la saga.
• Je dois avouer que je ne suis pas fan de la musique d’Imogen Heap dans ce cas précis. Dans la pièce ça passe encore, mais j’ai essayé de l’écouter pendant la rédaction de cette partie de l’article (elle est disponible sur Spotify) et j’ai renoncé au bout de cinq minutes j’ai trouvé que c’était trop plombant.
• Enfin, pour parler de l' »emballage » de la pièce, je trouve l’élément décoratif du nid avec l’enfant prostré que l’on retrouve sur le marquee du théâtre et la couverture du texte de la pièce absolument horrible. Cette représentation très premier degré d’un « enfant maudit » est peut-être intrigante et évocatrice mais elle m’a donné l’impression que Cosette s’était échappée des visuels du musical Les Mis(érables) au Queen’s Theatre voisin avant de se réfugier en PLS dans un random nid d’oiseau géant. Je ne suis pas non plus fan des affiches qui je trouve sont confusantes et sur lesquelles on croirait voir Albus Dumbledore jeune et Newt Scamander, au lieu d’Albus Potter et Scorpius Malfoy.

Je pense que c’est tout pour le négatif, j’ai vraiment passé un excellent moment, et je pourrais la revoir avec plaisir dans le futur ! Si vous êtes un Potterhead, de passage à Londres prochainement, et à l’aise avec l’anglais, je vous recommande vraiment de voir cette pépite de spectacle, malgré mes réserves sur l’histoire. L’expérience en elle-même est plus que géniale, la magie y est puissante et jubilatoire, et vous aurez la possibilité de vous faire votre propre avis sur cette histoire de canon (sauf si vous vous en cognez auquel cas vous avez bien de la chance).

Je vous invite maintenant soit à lire mon avis avec spoilers, soit à scroller jusqu’aux photos de la pièce (sans spoilers majeurs, elles dévoilent toutefois certains aspects de la pièce, alors à vos risques et périls), ou enfin à scroller encore un peu plus bas jusqu’à mon haul du séjour, pour terminer la lecture de ce billet avec mes achats Harry Potter (entre autres) !

The Cursed Child (AVEC SPOILERS)

Ce que j’ai aimé (AVEC spoilers) :

Comme je l’ai dit plus haut, j’ai trouvé la mise en scène absolument incroyable, ainsi que la tension et le suspense extrêmement bien maîtrisés dans la pièce. Il est indéniable que pour en profiter il faut connaitre ses classiques (donc la saga – du moins cinématographique). J’ai adoré la représentation sur scène des sortilèges et utilisations de la magie bien connus tels que le Polynectar, le téléphone comme moyen d’entrer au Ministère de la Magie… L’usage du retourneur de temps, bien que trop centrale et un peu gratuite à mon goût dans l’histoire, est remarquablement rendu sur scène, et j’ai frissonné de plaisir à chaque fois que les personnages s’en servaient. J’ai trouvé la scène de l’épreuve du lac dans le Tournoi des Trois Sorciers superbement représentée, et ai ri comme une baleine pendant cette avec Mimi Geignarde. Enfin, le déploiement des détraqueurs dans les airs devant les balcons m’a glacée, de même que la marche de Voldemort dans la rangée principale (qui m’a fait regretter de n’être pas assise dans cette zone), et ces moments très sombres de la pièce sont pour moi certains des plus réussis.

Ce que je n’ai pas aimé (AVEC spoilers) :

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je trouve que l’histoire est CLAQUÉE AU SOL. J’ai eu l’impression de suivre une fanfic pendant tout le long de la pièce (et franchement plus ça va plus ça empire). Je déplore que comme d’autre fandoms l’univers d’Harry Potter ait dernièrement emprunté le chemin paresseux du fan-service avant la création d’arcs nouveaux, et cela m’agace énormément. À la manière du syndrome Skywalker dans la postlogie Star Wars, le Wizarding World s’entête à tourner en rond autour des personnages de Harry et Dumbledore. Tout comme dans la saga Les Animaux Fantastiques dont Newt qui est supposé être le personnage principal, est quasiment relégué au second plan afin que les films puissent explorer la backstory d’Albus et Gellert. J’aurais voulu voir une pièce qui développe d’autres arcs de l’univers, d’autres personnages, voire d’autres époques. Qui ne rêve pas d’une production autour des fondateurs de Poudlard, ou des maraudeurs ? Bien que fan d’Harry Potter depuis près de vingt-trois ans maintenant, je n’ai jamais été réellement attachée au personnage, et la relecture de la saga entière l’an dernier m’a carrément conduite à le détester pour son mauvais caractère et sa si haute opinion de lui-même. Certes le personnage de la pièce est son fils, mais Harry prend beaucoup de place dans l’histoire, il se comporte de manière toxique et est toujours aussi imbuvable. Au final, l’intrigue trouve sa résolution à Godrick’s Hollow, la nuit où les parents de Harry sont tués par Voldemort, ramenant une fois de plus tout à son personnage. La présence dans l’histoire de Dumbledore, Ombrage, Rogue (dans un twist des plus ridicules) et même du professeur McGonagall renforce l’impression que la pièce est une fanfic, et fait la part belle à des personnages forts et emblématiques qui ont déjà vécu leur heure de gloire, et sont ici supposés porter à eux seuls toute l’histoire avec ses innombrables faiblesses. Je m’étais malheureusement fait spoiler avant de voir la pièce le lien entre Delphi et Voldemort, mais la révélation de l’identité de sa mère est probablement le moment le plus ridicule de toute la pièce. Harry Potter and the Cursed Child n’est fait que de raccourcis et facilités, la rendant probablement inaccessible ou incompréhensible à toute personne qui ne connaîtrait pas la saga sur le bout des doigts. J’aime personnellement le build-up et le référencement même un peu lourd dans la pop culture (notamment dans le MCU), mais ici pas de récompense à la clé, pas de twist à vous faire tomber la mâchoire ou de réelle bonne idée pour justifier l’abus de matériau existant. Le pompon sur la Garonne étant la réalisation que le titre de la pièce lui-même renvoie à quatre protagonistes de l’histoire, ce qui pourrait sembler être un bon twist, mais illustre encore une fois l’aspect fouillis et maladroit de cet arc de l’univers.

Si vous souhaitez explorer un peu plus le sujet, je vous laisse une fois de plus lire l’avis et l’analyse de la Gazette ici !

Informations pratiques :

• Site internet de la pièce Harry Potter and the Cursed Child : cliquez ici !
• Adresse :
  The Palace Theater
  Shaftesbury Avenue
  London
  United Kingdom
  W1D 5AY

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5. Mon Haul Harry Potter

Je pensais me lâcher bien plus, et je trouve que j’ai été assez raisonnable pendant ce séjour (contrairement à lors de nos derniers voyages Disney de 2022 – dont vous verrez prochainement les hauls décadents) ! J’ai craqué un peu chez MinaLima, un peu au Studio Tour, et j’ai également rapporté des programmes des spectacles auxquels nous avons assisté pendant le week-end.

Chez MinaLima j’ai craqué pour deux posters, et la pochette surprise « Lucky Dip » Poufsouffle qui contenait un carnet, une carte postale, un badge, et un porte-cartes aux couleurs du Poudlard Express. Au Studio Tour je me suis offert le mug Poufsouffle sur lequel je lorgnais depuis longtemps, ainsi que le set de tickets dorés pour le Poudlard Express, et une Chocogrenouille (dans laquelle j’ai trouvé la même carte que cette que j’avais eu au Wizarding World à Orlando en décembre, bouuuh !). Enfin je me suis ramené les programmes de Harry Potter and the Cursed Child, du musical Frozen, et le screenplay de The Cursed Child pour le lire à l’occasion. Mon petit blaireau Poufsouffle floridien  a pris la pose avec mes souvenirs lors du déballage de mes affaires !

Je n’ai pas trouvé au Studio Tour le pins Head Girl Poufsouffle (Préfète en chef) que j’espérais ramener, ni le sac Loungefly qui m’avait tapé dans l’oeil. J’ai hésité sur d’autres articles, mais le merch de la boutique est TRÈS cher, aussi je me suis retenue. Globalement je suis contente de mes souvenirs, mais sur le coup j’ai été frustrée de ne pas tout trouver !

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Conclusion

Ce week-end entre soeurs centré autour de l’univers d’Harry Potter fut absolument magique en tous points (malgré mon avis un peu dur sur l’écriture de The Cursed Child héhé…). Nous avons réalisé plusieurs de nos rêves lors de ce premier voyage toutes les trois, et avons plein d’autre excitants projets à réaliser ensemble ! Si vous avez aimé ce billet, vous pouvez également retrouver nos bonnes adresses et recommandations hors Harry Potter à Londres (nous y avons fait un second séjour en mars et certains endroits où nous sommes allées méritent d’être partagés !) – regroupées dans nos stories Instagram à la une ici !

Merci d’avoir lu, et à bientôt pour de nouvelles aventures !