Bien le bonjour amis lecteurs.
Nous avons achevé notre dernier billet presque à la rue avec nos valises au bord du lac du Disney Village, aussi revenons prestement à nos moutons et reprenons le cours de notre récit !
Vous l’aviez sans doute compris grâce au teaser à la fin de l’épisode précédent, nous nous apprêtions en ce vendredi après-midi à changer radicalement d’ambiance pour la suite du week-end, puisque c’est vers le Disney’s Hotel Cheyenne que nous avons gaillardement traîné nos valises (toujours vêtus de nos habits de lumière). Les cow-boys après les super héros, on peut dire que ce séjour fut la définition de l’expression « deux salles deux ambiances ». Seule Flavzi avait déjà eu l’occasion de séjourner au Cheyenne, qui était alors l’un des deux derniers hôtels qu’ils nous restaient à tester Zouzou et moi. L’obsédée du complétisme que je suis était évidemment à fond les ballons. En longeant le canal qui sépare les hôtels Cheyenne et Santa Fe, nous sommes immédiatement tombés sous le charme de l’ambiance bucolique des environs du Cheyenne, et les premiers bâtiments que nous avons croisés n’ont fait que renforcer cette impression. Arrivés sur la « place » centrale du Cheyenne on se serait crus à Sweetwater, la ville far west de Westworld, mais sans les trucs glauquy qu’on y voit dans la série évidemment héhé.



Sur le chemin un CM local s’est mis à marcher à ma hauteur et m’a demandé avec un accent italien « Vous êtes Cast Member, n’est-ce pas ? ». Les bras m’en sont tombés, comment avait-il deviné ? Il m’a alors expliqué qu’il était le mari d’une de mes collègues, grâce à quoi j’ai tout de suite relié les points et ai compris qui il était. En véritable oeil de lynx il a reconnu notre groupe en pleine transhumance alors qu’on ne s’était jamais rencontrés, grâce à nos photos de séjour qu’il a l’habitude de voir dans le fil Facebook de sa femme. Cette rencontre fut vraiment un moment trop mignon. En arrivant à la réception nous avons retrouvé notre petit Bourdonlion AKA Chloë, avec qui nous nous apprêtions à faire notre tout premier séjour, yay ! Nous attendaient également près des comptoirs d’accueil mon camarade de travail Massi et sa dulcinée, qui suite au désistement de quelques petits cow boys de notre bande avaient accepté au pied levé de nous reprendre une chambre qui nous restait sur les bras. Une fois les effusions de rigueur passées nous nous sommes accoudés au comptoir d’un Cast Member nommé Diego, qui voyant que notre groupe comptait trois CM a eu l’adorable attention de nous placer dans le bâtiment Wyatt Earp, à proximité de la réception (et donc du restaurant, et surtout du bar).









Précisons pour notre culture générale que Wyatt Earp était un chasseur de bisons et marshal, notamment connu pour avoir pris part à la fusillade d’O.K. Corral en 1881 (on dit aussi qu’il trichait régulièrement au poker, mais qui sommes-nous pour juger des turpitudes de la vie mouvementée du far west au XIXème siècle ?). Une fois récupérées nos clés de chambres nous y avons déposé nos encombrants bardas (il était temps de remiser nos accessoires Marvel et Mjölnir. À moins que…), puis nous sommes sortis sur la terrasse de notre bâtiment pour papoter tous ensemble autour de nos petits macchiatos gratuits (ah, les avantages de la vie à l’hôtel).






Les chambres du Cheyenne tout comme les parties communes sont tellement bien thémées et adorables que cet hôtel est immédiatement entré dans mon Top (ne me demandez pas « un Top combien ») hôtels favoris. J’attends d’avoir testé le Santa Fe pour établir un classement définitif des sept (huit en comptant les deux versions du New York) hôtels du resort, mais je peux déjà dire que niveau ambiance le Cheyenne a déjà détrôné le Ranch (j’entends d’ici les copains s’indigner) à mes yeux. Zouzou s’est enthousiasmée en remarquant l’omniprésence de Dolly Parton dans le loop musical du Cheyenne, mais a déploré l’absence de chansons de Billy Ray Cirus. Je me suis pour ma part mise à fangirler comme la pire des nerds en avisant dans l’entrée du bâtiment Wyatt Earp un poster du film The Long Riders, sous forme d’avis de recherche des frères Robert, David, et Keith Carradine, ainsi que Stacy Keach (alias Sam McGuire, Bill, Frank Lundy, Henry Pope, et tant d’autres). Petite anecdote pour vous fans de parcs à thèmes, après avoir posté une photo du dit-poster sur Instagram un de mes collègues m’a écrit qu’un quatrième frère Carradine, prénommé Christopher, avait fait une carrière de près de trente ans à Walt Disney Imagineering ! Avouez ça vous en bouche un coin ?





Nous avons ensuite pris congé de Massi et Laura pour aller nous préparer pour la soirée, à laquelle nous avions réservé un programme… et bien un peu hors thème, oups. Nous nous sommes tous changés, Zouzou a maquillé Roms et Bourdon, et nous avons pris un petit apéro pour nous mettre en jambes pour la suite.











Figurez-vous que pour le dîner… nous avions une réservation à l’Hotel New York hihihi. Nous avions en effet parmi nos objectifs de ce long week end de dîner au Downtown Restaurant. Zouzou finissant le travail un peu tard pour bien saigner un buffet le jeudi (soir où nous dormions au New York) nous avions décidé que vendredi soir était tout indiqué. Et nous voilà repartis pour une soirée sur le thème Marvel (c’est pas comme si je n’avais pas semé des petites miettes de pain partout dans le billet précédent pour teaser ce retour en fanfare au NY).


Dès notre arrivée et pendant tout le repas notre serveur répondant au prénom d’Ould Tolba a été aux petits soins. Nous avions déjà plus ou moins repéré les plats que nous voulions tester et avons adopté comme stratégie de commander autant de choses différentes que possible et de tout partager. En entrée nous avons goûté les dim sum (à trois reprises !), la salade chinoise au poulet, le clam chowder, le bagel au saumon fumé, la salade de petit épeautre au chou kale, l’assiette de charcuterie, et la salade tomate-mozzarella. J’ai particulièrement adoré les dim sum, les bagels, et la tomate-mozzarella (parfaitement relevée par ses tomates séchées et son vinaigre balsamique).







Les entrées ayant fait l’unanimité nous étions prêts à recommencer notre petit manège et partager une farandole de plats. Nous avons goûté le burger de boeuf (avec ses pommes de terre rissolées et son coleslaw), le brisket (accompagné des mêmes pommes de terres et de haricots verts), les pâtes au gorgonzola (seul plat un peu timide en assaisonnement à notre goût), la pinsa à la sauce tomate (pizza romaine dont la pâte est un mélange de farines de blé, riz, et soja), ainsi que la dorade. Tout était vraiment très bon et nous avons mangé jusqu’à ce qu’il ne nous reste qu’une toute petite place pour le dessert. En cours de repas le chef Arnaud Philippe en personne est venu rendre visite à notre table et nous a demandé si le repas était à notre convenance. Nous avons répondu avec enthousiasme et avons profité de sa présence pour discuter quelques minutes de l’offre restauration de Disneyland Paris. Si nous connaissons bien les différents restaurants du resorts et avons nos petites traditions aux quatre coins des parcs et hôtels de DLP, nous adorons voir l’engagement et la créativité qui ont été mis en oeuvre par les équipes des restaurants de l’Hotel New York. Après cette discussion riche et fort sympathique, nous avons enfin ouvert la carte des desserts, pour le plus la refermer avant un moment qui a duré… peut être une heure ?





… Carte des desserts à laquelle nous avons franchement fait honneur (on a à vrai dire rattrapé ce soir-là toutes les fois où nous avons quitté un buffet Disney avec l’impression de ne pas l’avoir suffisamment amorti ces deux dernières années). Nous avons dégusté (en plusieurs exemplaires pour certaines) les douceurs suivantes : l’Assortiment de desserts asiatiques (entremet mangue et passion, verrine à la noix de coco, tarte aux œufs et macaron Avengers au litchi), l’Assortiment de desserts américains (New York Cheesecake, carrot cake, babka au chocolat et mousse au chocolat Baby Groot), et enfin l’Assortiment de desserts italiens (Captain Marvel Meringue croquante et crème, Panna Cotta Captain America, tarte au citron et cannolo au chocolat). Nous avons également demandé à goûter l’assiette de fruits frais exotiques histoire de rafraîchir un peu tout ça. Mentions spéciales pour le cheesecake qui est une vraie tuerie, le carrot cake (bien qu’il soit un peu trop petit à mon goût !), et la meringue. Merci à Flavzi pour sa photo du Downtown vu depuis notre table.




Nous avons réglé l’addition, remercié notre serveur au top, et avons repris le chemin de notre hôtel de cow-boys (la petite marche digestive fut d’ailleurs fort bienvenue).

La soirée était déjà bien avancée, mais pas question pour nous d’aller nous coucher sans aller boire un verre au bar de l’Hotel Cheyenne : Le Red Garter Saloon. Ce repère de cow-boys tire son nom des jarretières que portaient les serveuses au Far West, et le moins que l’on puisse dire c’est que sa décoration et son ambiance nous y ont bel et bien transportés.






Fidèles à nos habitudes, nous avons testé des cocktails exclusifs du Red Garter. Romi et Flav ont opté pour le Jessie James (à base de bourbon, miel, menthe fraîche, citron vert et Perrier), quant à Zouzou et moi nous avons partagé un Rangers (composé de vodka, liqueur de fraise des bois, nectar de fraises, et jus de pomme). Le petit Bourdon a pour sa part choisi un petit Coca. (Ci-dessous quelques captures animées en champ / contre-champ des backstage de notre visite au Red Garter).

Nous avons fait la fermeture du bar, il faut dire qu’on s’y sentait plutôt bien, avec Lucas comme serveur de qualité, puis nous avons clopiné dans la nuit jusqu’à notre chambre à Zouzou et moi pour un after très chill. Entre-temps une petite galère de Magic Passes enfermés dans la chambre a résulté en une mission nocturne de Zouzou et Romi à la réception pour nous éviter de passer la nuit dehors, mais tout s’est bien fini et nous avons pu reprendre possession de notre dortoir. Nous avons tous revêtu nos pyjamas, complété cette tenue par nos chapeaux de cow-boys (vestiges du regretté Wild West Show au Disney Village) avant de nous servir un dernier (ou avant-dernier je ne sais plus) petit verre. Romitas et Bourdon nous ont gratifié les oreilles d’un concert ayant pour point d’orgue la chanson « La Famille » de La Belle et le Clochard 2 qui nous a presque tiré les larmes (non j’exagère hein).





C’est ainsi que se termine ce premier billet de ce second TR de notre séjour de juillet ! La suite à la fin du mois, oui même les blogueurs ont droit à des vacances ! Et pour conclure, une soirée, trois moods :

Nous aimons plutôt bien cet hôtel pour son calme, son thème et son dépaysement 😊 Le Downtown Restaurant nous avons adoré !! 🥰 Encore un chouette article ! Vivement la suite 😘
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Ma seule est unique question à la fin de la lecture de cet article, est ce que tu a piqué un set de table Marvke au Downtown ou bien?!?!? 😆😍
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Purée j’ai pas pensé je suis dégoûtée 😂😂😂😂 ! Bon je pense que quand tu y dînes si tu demandes gentiment ils doivent être OK pour en donner un propre à ramener chez soi 😂😂
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