Le réveil fut vraiment difficile ce dimanche matin. Si le ciel était radieux au dessus de VNP, on ne pouvait pas en dire autant de nous. Les trappeurs au complet étaient en PLS dans leurs lits respectifs, confèrent les excès de toboggans et de nachos de la veille. Mais pas question de végéter, on s’était promis de se lever tôt et de profiter de la journée au max (ainsi que du cottage pendant les 3h qui nous restaient avant que VNP ne lâche ses molosses à nos trousses). Comme d’habitude, les seuls à être opérationnels dès la première sonnerie du réveil furent PE et moi-même. C’est à se demander s’il ne dort pas avec ses mocassins pour être au taquet dès les premières lueurs du jour celui-là ! Après un passage à la salle de bains d’une rapidité exemplaire, notre cadet PE s’est une fois de plus éclipsé direction chez Meunier pour faire des provisions de gluten. J’en ai profité pour commencer à dresser la table, et bien vite Zouzou m’a rejointe (et a repris le contrôle de la cuisine où je suis autant à ma place qu’une poule dans une coutellerie pour maîtres sushi). Commençant à trouver le temps long rapport à la grasse matinée de nos petits camarades, j’ai pris les choses en main, et à défaut d’un véritable clairon ai balancé à pleine balle dans le cottage ma playlist K-Pop favorite. Une petite gueulante bonus adressée dans l’embrasure de la chambre de Romi et Flav m’a valu un torrent d’insultes et de menaces que je n’oserais répéter ici, mais a réussi à les tirer du lit. J’étais à deux doigts de me faire rouer de coup par les dormeurs mécontents, quand PE fit son entrée dans le cottage les bras chargés de viennoiseries et d’une brioche à la praline ! Cette douceur surprise parvint à calmer à peu près les tensions et à faire disparaitre chez tout le monde l’envie de dormir. À part bien sûr la pauvre Jess, mais étant à court de bacon grillé (dont l’odeur est le seul remède connu à ce jour contre sa narcolepsie) nous nous sommes contentés de l’asseoir tout endormie à table, et avons feint de la servir en café et momojat pour simuler un peu d’animation de son côté de la table. Ce petit festin matinal nous donna l’énergie nécessaire pour boucler nos valises, et ranger le foutoir éparpillé façon quilles de bowling aux quatre coins du cottage. À quelques minutes de rendre les clés pour de bon, nous avons profité une dernière fois de la terrasse ensoleillée au son de Mickey’s Mix Magic. ce délicieux petit bain de soleil nous aurait presque réconciliés avec l’endroit mais… non, bien sur que non.
Le moment était venu d’entasser notre fatras de valises, nos rêves de VNP déçus, et notre litanie de griefs à l’endroit de Center Parcs dans le coffre de l’auto des Pejat. Bye bye le Cottage-Clan-pas-si-Confort. Prochain arrêt : l’Aqualagon pour quelques ploufs avant de rentrer à Paris / Thionville (rayer la mention inutile). La Pejatmobile étant le seul endroit où Romi n’est pas tout puissant aux platines, nous avons confié l’ambiance musicale des cinq minutes de trajet à Jess (spoiler alert elle a fini par se réveiller !) qui nous a régalé les esgourdes avec la reprise de Kiss the Girl d’Ashley Tisdale. On était tellement ambiancés qu’une fois arrivés sur le parking nous en avons fait quelques tours avant de nous arrêter, pour profiter de la chanson jusqu’au bout. Avant d’aller nous mouiller nous avons visité la Ferme Bellevie et la plage artificielle de VNP, tout en échangeant nos opinions respectifs sur son architecture un brin post-apocalyptique.
Sans surprise nous avons passé un bon moment à l’Aqualagon, pendant deux heures nous nous sommes gavés de glissades dans le Crater, de promenades dans la lazy river, et pour les plus courageux de descentes dans le Rocket (la piscine à vagues et le jacuzzi en revanche c’était toujours décevant). C’est une fois de plus la faim qui nous a sortis de l’eau (la fatigue aussi, on va pas se mentir). Après une bonne douche (avec les flacons reçus la veille tout l’Aqualagon aurait pu se récurer de fond en comble au passage) nous avons quitté la piscine et nous sommes mis en mode courses de pique-nique. Nous avions pas mal de restes des agapes du séjour, que nous avons agrémentés de charcuterie et de pain achetés chez Franprix / Meunier. PE a même claqué sa tarte aux fraises pour le dessert (on l’applaudit bien fort) ! La dernière bouchée de dessert marqua la fin de ce séjour. Un séjour qui nous laissera des souvenirs mémorables entre copains, mais aussi (et pour la première fois) une grosse déception quant son expérience hôtelière.
Vous avez pu voir que VNP n’a pas su répondre à nos attente, ni nous fournir certaines prestations juste élémentaires. On n’y retournera pas, car les offres séjours proposées sont tout simplement beaucoup trop chères, et absolument pas à la hauteur des standards Disney. Nous n’avons pas l’habitude de râler, mais nous avons fait part de notre déception à Villages Nature Paris. Ils n’ont pas eu l’air intéressé par nos remarques, mais nous ont proposé une compensation que l’on ne réclamera pas, car elle n’est pas cohérente vu l’expérience que nous leur avons décrite.
Nous avons hâte de faire notre prochain séjour, dans un hôtel Disney que l’on n’a jamais visité, et cette fois on sait qu’on sera COMME À LA MAISON !